Les 7 freins principaux qui vous empêchent de combattre le stress

Le meilleur moyen de ne pas réussir à combattre le stress est de ne rien changer à ce que vous faite et ce que vous avez fait jusqu’à présent.
Votre vie actuelle, avec votre job ou son absence, avec votre entourage, avec vos activités, avec vos pensées, avec vos émotions vous permettent de maintenir le niveau de stress que vous vivez actuellement.
Peut-être même que votre façon de faire actuelle augmente graduellement votre niveau de stress.
Ce niveau de stress vous amène tranquillement et surement vers des maladies diverses et variées et éventuellement un épuisement sous forme de dépression ou de burn-out.
Peut-être même avez-vous déjà expérimenté ces désagréments.

7 freins vous empêchent de combattre le stress
7 freins vous empêchent de combattre le stress

Pour ne surtout rien changer, vous pouvez invoquer les 7 excuses suivantes :

Le manque de temps

Ah, le fameux manque de temps.
C’est vrai que vous n’avez pas le temps de faire tout ce que vous avez à faire.
Déjà au travail, on vous en demande de plus en plus.
On vous demande que ça soit mieux fait et avec moins de personnel.
Et je ne vous parle pas du deuxième travail en rentrant à la maison, s’occuper des enfants, du ménage du repas…etc.
Alors si en plus il faut gérer son stress, pas question.
Bon évidemment, vous regardez des séries débiles à la télé, mais ça vous fait du bien, ça vous détends…
Vous ne ratez pas le journal télévisé parce qu’il faut bien se tenir informé…
En vrai, êtes-vous vraiment détendu et content de vous après avoir regardé des séries ?
Et le journal, vous êtes vous déjà amusé à enregistrer un journal télévisé et à le regarder 1 mois, 6 mois ou 1 an après ?
Non ?
Alors essayez, c’est assez “drôle”, ou plutôt consternant : vous verrez que rien n’a vraiment changé.
C’est la crise, il y a des morts et des accidents, et les hommes politiques se disputent et c’est tout.

Ce sont donc deux pertes de temps ou vous pourriez pratiquer des exercices qui changeraient vraiment votre vie.

Et je suis certain qu’en creusant un petit peu, vous pouvez en trouver beaucoup d’autres.

Il y a aussi plein de temps “creux” comme les transports, les ascenseurs, les files d’attentes, les salles d’attentes etc.
Dans lesquels, au lieu de vous ennuyer ou de vous stresser sur le temps qui passe, vous pourriez mettre en pratique quelques exercices anti-stress très puissants et efficaces comme la respiration ou la posture.

Mais ne le faites pas ça risquerait vous permettre de combattre le stress et de changer votre vie.  😉

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La distraction

Je vous vois d’ici entrain de me dire, “oui, si tu crois que c’est facile d’y penser,  je ne pense pas à le faire”.
C’est sur qu’il est difficile de le faire sans y penser.
Encore que…
Est-ce que vous pensez à vous laver les dents, à prendre votre douche ou à vous maquiller tous les jours ?
Oui ?
Comment vous faites ?
Vous en avez pris l’habitude…
Et comment avez-vous pris cette habitude en le faisant chaque jour.

Comment le faire chaque jour ? Je vous propose trois solutions :

1 : la gestion pompier : éteindre quand ça brule.
C’est à dire faire des exercices antistress à chaque fois que vous vous sentez stressé.
Encore mieux, vous les faites à chaque fois que vous pensez au stress.

2 : la gestion prévoyance réelle : ritualiser une pratique.
Vous décidez par exemple, de faire un exercice antistress à chaque feu rouge, ou à chaque fois que vous rentrez dans un métro, ou à chaque fois que vous marchez dans la rue, ou…

3 : la gestion prévoyance virtuelle (si vous n’arrivez pas à la faire en réel).
Vous vous imaginez en train de faire ritualiser une pratique (au feu rouge en métro…etc).
Le fait de vous imaginer en train de le faire va commencer à créer le circuit neuronal de l’habitude dans votre cerveau.
A force de vous imaginer le faire, vous allez finir par en prendre réellement l’habitude.

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La procrastination

« …Je commence demain… », comme dit la chanson de Goldman, et combattre le stress demain ne va pas donner de grands changements.
CA c’est un gros problème qui concerne énormément de monde.
Cela est dû la plupart du temps à 2 biais cognitifs, 2 mensonges que nous nous faisons à nous-même, 2 erreurs mentales.

Les 2 mensonges

1 : Nous pensons que nous aurons plus de volonté, plus d’envie, plus de motivation plus tard.
Malheureusement, en faisant cela nous oublions que nous sommes déjà en ce moment dans le plus tard d’hier.
Or, demain nous serons dans le présent.
Et dans ce présent nous ne sommes pas plus motivé qu’hier, et nous reportons encore au lendemain.

2 : Nous pensons que ce n’est pas grave de reporter car nous n’avons pas compris comment fonctionne notre cerveau.
Permettez-moi un petit apport théorique.
Chacune de nos nouvelles actions ou de nos nouvelles pensées créent un nouveau circuit neuronal.
Et à chaque fois que nous refaisons ou repensons la même chose, nous renforçons ce circuit neuronal.

Si nous arrêtons d’agir ou de penser de cette façon, nous affaiblissons le circuit neuronal jusqu’à sa disparition complète.
Revenons à la gravité de votre comportement : en reportant vous renforcez votre circuit neuronal du report, et vous affaiblissez le circuit neuronal du passage à l’action.
Et c’est grave car vous perdez du pouvoir.

Le meilleur moyen de contrecarrer cette habitude est de juste commencer à le faire un peu maintenant, au moment même ou vous y pensez.
Même si ce n’est qu’une minute, que 30 secondes, que 10 secondes, car alors vous renforcez le circuit neuronal du passage à l’action !

Le manque de connaissance (pas savoir comment faire)

Une autre excuse courante pour éviter de combattre le stress est d’attendre de savoir comment il faut faire pour passer à l’action.
Comme si nous avions attendu de savoir comment marcher avant de commencer.
Si nous avions fait cela nous serions encore tous en train de ramper à 4 pattes.
Une des meilleures questions à se poser dans ce cas-là est : “Par quoi est-ce que je peux commencer ?”

Même si c’est justement de se renseigner sur les moyens possibles pour gérer votre stress.
Bon si vous êtes en train de me lire, c’est que vous avez trouvé une bonne source de solutions car il y en a des wagons sur ce blog.
Et n’attendez pas d’avoir trouvé la solution miracle qui change tout définitivement et sans rien faire.
Elle n’existe tout simplement pas.
En tous cas, malgré des années de recherches en étant en contact avec les scientifiques les plus en pointes dans ce domaine, je ne l’ai pas encore trouvée.

Alors prenez n’importe laquelle des techniques qui vous semblent à votre portée et commencez à la pratiquer tout de suite…
Ou mieux encore, maintenant !

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Penser que ce n’est pas possible de changer

Cette excuse-là est certainement une des plus puissantes et des plus dévastatrices car elle est la plupart du temps inconsciente et tellement ancrée en nous que nous n’imaginons même pas pouvoir la remettre en cause.
Or, j’ai une très bonne nouvelle pour vous.

Toutes les études des neurosciences de ces dernières années remettent totalement en cause cette affirmation.
Non seulement nous pouvons changer, mais notre cerveau est d’une malléabilité absolument phénoménale et peut totalement changer ses circuits neuronaux.
C’est à dire que notre cerveau à la capacité de créer de nouvelles habitudes, de nouvelles pensées, de nouveaux comportements, de nouvelles croyances tout au long de notre vie.

Comment utiliser cette plasticité neuronale à notre avantage ?

Tout simplement en pensant ce qu’on a envie de penser, en faisant ce que nous voulons apprendre à faire de façon répétitive et engagée.
C’est un entrainement, tout comme le sportif, l’artiste, ou l’artisan qui répète son geste technique jusqu’à ce qu’il en soit content.

Alors passez à l’action, encore, et encore, et encore jusqu’à ce que vous ayez obtenu le résultat souhaité !

Le découragement

Il peut arriver que nous ne ressentions du découragement, de la fatigue, du ras le bol, que nous n’ayons plus la force de combattre le stress et nous sommes tenté de tout abandonner dans ces moments là.

A quoi est dû ce découragement ?

Il peut avoir de nombreuses causes et la plus fréquente est que nous évaluons notre état actuel par rapport à un idéal.

C’est comme si le petit enfant qui commence à peine à tenir sur ses jambes se comparait à Usain Bolt.
Évidemment que c’est super décourageant…
Et pourtant, même Usain Bolt a été un petit garçon chancelant sur ses jambes.
Et il est tombé comme chacun de nous environ 2 000 fois avant d’être capable de marcher correctement.

Comment éviter le découragement ?

Un des moyens les plus puissants et efficaces pour éviter le découragement tiens en 2 mots : validation et célébration.

La validation consiste à prendre en compte le progrès réalisé par rapport à avant.
A dire à l’enfant, tu as vu tu as fait un pas de plus, tu as réussi à tenir debout 3 secondes de plus qu’avant.

Et la deuxième étape la célébration consiste à se réjouir du progrès réalisé, aussi petit soit-il.
C’est le parent qui prends son enfant dans ses bras en disant un grand bravo et en le serrant dans ses bras parce qu’il a réussi à faire 3 pas de plus avant de s’écrouler dans ses bras.

En validant et en célébrant, non seulement on augmente la motivation, mais en plus on accélère les progrès en renforçant les nouveaux circuits neuronaux de la nouvelle capacité.

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Le manque d’assiduité

Le dernier problème dont je voulais vous parler dans cet article est extrêmement répandu, c’est le fait de laisser tomber au bout d’un moment.
Cela est souvent du à 2 erreurs de pensée : le tout ou rien et le piège du différentiel.

Le tout ou rien est la croyance que si on ne fait pas à 100 % alors autant ne rien faire.
C’est ce qui se passe quand on a par exemple décidé de pratiquer un exercice tous les jours et qu’on n’a pas pu le faire un jour.
On se dit alors que tout est foutu et on abandonne.
Pareil quand on commence une hygiène alimentaire, qu’on se met à faire de la méditation, du sport ou qu’on arrête de fumer.
Parce qu’on a craqué une fois, comme on n’est plus à 100 % de réussite, on croit qu’on est redescendu à 0 %, ce qui est extrêmement décourageant.
Alors qu’en fait on est juste descendu de quelques %.
On est toujours nettement mieux et plus proche de la réussite que quand on n’avait pas commencé.

Focalisons nous alors sur les progrès réalisés précédemment pour utiliser ce moment de faiblesse comme un sursaut de motivation pour reprendre les bonnes habitudes.

Le piège du différentiel est un piège insidieux et très peu connu.
En deux mots, cela veut dire qu’on voit mieux les progrès au début d’une activité qu’au bout d’un moment.

Par exemple si vous commencez à pratiquer de la respiration profonde et abdominale pour être plus détendu, relaxé et moins stressé, vous allez en ressentir un effet important rapidement. Car si votre niveau de stress était à 9 sur 10, il peut rapidement descendre à moins de 4, ce qui fait une énorme différence.
Ensuite, si vous continuez à pratiquer régulièrement, vous allez peut-être arriver à descendre à 3, cela ne fait plus qu’un point de différence.

La conclusion erronée que nous faisons souvent à ce moment là est que ça ne marche plus.
Alors qu’en réalité, c’est parce que nous sommes moins stressés que nous ne sentons plus une grande différence.
Il est donc important de continuer à pratiquer assidument pour entretenir et continuer à profiter des bienfaits antistress de cette respiration.

 

Lesquels de ces pièges sont-ils les plus dangereux pour vous et comment allez-vous faire pour les éviter et réussir à combattre le stress ?

Répondez ci dessous dans les commentaires ou aller faire un tour sur mon autre site ! Je propose 4 ateliers vidéos sur le Nettoyage Emotionnel.

 

Prenez soin de vous

Luc Geiger

5 Comments

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Anne Naturel Bien Etrereply
29 septembre 2014 at 9 h 21 min

Bonjour Luc,

Pour moi, les pièges les plus dangereux seraient la procrastination et le découragement 🙁

A présent, avec les astuces que tu nous offres ici, ce sera plus facile de surmonter ces obstacles 🙂

Anne
Anne Naturel Bien Etre Articles récents..Comment se débarrasser des poux définitivementMy Profile

Anne Gouyonreply
29 septembre 2014 at 9 h 43 min

J’ai bien aimé cet article… plein de bon sens, à la fois profond et simple ! bravo et merci
Anne Gouyon Articles récents....My Profile

Jean-Pierrereply
29 septembre 2014 at 16 h 15 min

Cela fait toujours du bien de ré-entendre ces conseils. Avec le temps on a vite fait de ne plus les avoir à l’esprit. Super!

loicreply
1 octobre 2014 at 18 h 49 min

Le manque d’assiduité… une grande plaie effectivement :))
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Dorianreply
2 octobre 2014 at 9 h 38 min

BOnjour Luc,

Des conseils intéressant ! Cela passe aussi par des étapes préliminaires pour éviter tout cela. Généralement, on assiste à un ras-le-bol chez soi : « J’en ai marre de stresser » qui conduit à un objectif clair comme « je veux me sentir de mieux en mieux chaque jour », qui ne soit pas trop élevé pour éviter le découragement et suffisamment motivant pour éviter la procrastination. Après, c’est une question d’action. Quel est le prix à payer pour réussir ? C’est le sujet de mon dernier article 🙂

Merci pour cet article et au plaisir.
Dorian

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