Il existe de très nombreuses définitions du stress !

Car sous ce mot stress, on retrouve à la fois la cause et l’effet.

De plus, la plupart des définitions du stress ne nous donnent pas de pistes de solutions.

Mais il est une définition proposée par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail (AESST) que je trouve particulièrement intéressante, la voici :

« Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ».

C’est-à-dire que si nous avons l’impression d’être en capacité de répondre à la demande qui nous est faite, alors nous avons peu ou pas de stress.

Par contre, si nous avons l’impression que ce que nous avons affaire dépasse nos capacités, alors notre stress va grimper en flèche.

Le mot le plus important dans cette définition est le mot « perception ».

Car c’est la « perception » de la différence entre nos moyens, nos ressources, et la tâche demandée qui va modifier notre niveau de stress.

Ce qui veut dire que si nous arrivons à modifier cette « perception », nous modifierons en même temps notre niveau de stress.

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons changer la perception de nos moyens et de nos ressources.

Nous avons déjà vu dans d’autres articles comme « Comment un stress perturbe les rapports humains ? » plusieurs portes d’entrée pour modifier nos perceptions.

Aujourd’hui, j’ai envie d’attirer votre attention sur la porte d’entrée de la confiance en soi.

Le stress est directement proportionnel à la confiance en soi !

Moins nous avons confiance en nous et moins nous avons l’impression d’avoir des solutions, des ressources et des moyens.

Et en même temps, moins nous avons les moyens pour répondre à une tâche, moins nous arrivons à la faire et moins nous avons confiance en nous.

Nous avons donc là un magnifique cercle vicieux qui s’auto-alimente :

moins de confiance = moins de moyens = moins de réussite = moins de confiance.

J’ai déjà listé une bonne douzaine de façons différentes pour avoir encore plus confiance en vous.

Et comme je souhaite que cela vous soit réellement utile, j’ai envie de vous donner la possibilité de tester chacune des méthodes que je vais proposer.

Mon expérience m’a montré que si je propose plusieurs choses, la proportion de ceux qui vont les tester baisse.

Par contre, si je n’en propose qu’une à la fois, ça donne de meilleurs résultats ! 😉

C’est pourquoi chacun des articles ne proposera qu’une seule solution.

Nous balayerons au cours de ces articles les différents moyens, et les différentes portes d’entrée pour améliorer cette confiance en soi.

Nous alterneront les pratiques entre la porte physique et physiologique, la porte émotionnelle, et la porte mentale.

Première porte pour gagner en confiance en soi, le physique :

Clé psychophysique N° 1 : la posture

La posture trahit notre état émotionnel :

Notre physiologie et notre physique montrent en permanence notre état émotionnel.

Nous en avons la preuve tous les jours, c’est ce qui nous permet de savoir l’humeur des gens qui nous entourent avant même qu’ils aient prononcé le moindre mot.

Comment se tient une personne qui n’a pas confiance en elle ?

Elle a en général la tête plutôt basse, les épaules en avant, et la poitrine rentrée.

Comment se tient une personne qui a confiance en elle ?

Elle a plutôt la tête haute (comme l’expression populaire), plutôt les épaules en arrière et la poitrine légèrement sortie.

J’attire votre attention sur la position de la poitrine, car elle trahit souvent la véritable confiance en soi.

Quand elle est rentrée, même légèrement, elle montre un manque de confiance en soi, même si la personne essaye de donner le change par ailleurs.

Quand elle est trop sortie, trop bombée en avant, elle montre un manque de confiance en soi qui cherche à se masquer en sur-jouant l’attitude de la confiance en soi.

La juste mesure est entre les deux, ni trop rentrée ni trop sortie.

La différence entre le trop et le trop peu se joue en 2 ou 3 cm au niveau du sternum.

La posture modifie l’état émotionnel :

Ce que nous savons moins, c’est que dans l’autre sens, notre posture influence aussi notre émotionnel.

Pour en faire la preuve je vous propose cette petite expérience :

Premier test : serrez les poings, contractez les bras, serrez les mâchoires, faites le dos rond, et cherchez à ressentir de la colère.

Vous avez vraisemblablement réussi à ressentir un petit peu de colère.

Deuxième test : levez le menton, écartez les bras, ouvrez grand les mains, écarquillez les yeux, faites un grand sourire bête, et cherchez à ressentir de la colère.

Vous avez vraisemblablement eu beaucoup plus de mal à ressentir de la colère dans cette position.

Pratique de la posture de confiance en soi !

Voici donc ce que je vous propose de faire maintenant :

• Redressez-vous, le dos droit.
• Redressez la tête pour avoir le menton à l’horizontale
• Bombez légèrement la poitrine, comme si un fil d’argent vous tirait vers l’avant et vers le haut depuis le milieu du sternum.
• Respirez profondément par le ventre.
• Observez comment vous vous sentez instantanément plus fort, plus confiant, plus énergisé.
• Gardez cette posture le plus longtemps possible en continuant vos occupations.

Pour en obtenir le maximum de bénéfices, je vous conseille de pratiquer cet exercice le plus souvent possible et au moins trois fois par jour pendant 5 minutes.

Partagez maintenant dans les commentaires les résultats que vous avez obtenu !

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